Comme il est un peu déporté, nous ne pouvons accéder directement au réseau stalinien par son puits d’entrée (P70), en face de Kan-i-Gut : la terre s’écroule autour, d’où le choix de chercher des jonctions avec le réseau ancien.
Au bout de deux jours d’ardentes recherches, deux équipes topos se retrouvent en surface ivres de joie : elles ont trouvé chacune un cheminement et retrouvé leur points topo respectifs.
Par Camel entrance et par Kan-i-Gut, on accède au réseau stalinien. On découvre Des galeries et des puits carrés taillés à l’explosifs. Plusieurs centaines de « mineurs » ont travaillé là. On n’arrive pas à déterminer s’il s’agissait de prisonniers d’un Goulag ou des ouvriers. Les panneaux de prévention des risques nous semble figurer des soldats à képi…
Des Structures de puits d’extraction en bois acheminent le minerai vers les étages supérieurs. Beaucoup de speleothemes ont colonisé la mine une fois abandonnées.
C’est magnifique et Tom notre géologue se régale entre poche de graphite, fleurs de gypse et veines de marbre.
On atteint le dernier niveau inférieur grâce à une tyrolienne montée au dessus d’un puit de triage. Nini et Julien montent un système en moins de 20 Minutes pour un point topo en fond de puits. Le dernier réseau inférieur est à nous !
4,8 km sont topographiés.