Kan-i-Gut nous livre peu à peu ses secrets.
On topographie sans relâche un dédale creusé à l’explosif, ou à la pointerole. 3km de galeries ont été topographiés.
Les mineurs ont exploité un miroir de faille naturel pour creuser des réseaux supérieurs.
Nous ne savons toujours pas si le réseau stalinien jonctionne avec le réseau historique. On retrouve des bâtons de dynamite des boites de compote de pommes…
Une équipe prospecte en extérieur pour retrouver d’autres entrées ou sortie de la mine.
On waypointe ainsi Camel Entrance qui nous mène vers un nouveau dédale et un cadavre de chèvre momifié. Il n’y a pas d’insectes dans les galeries de mines sauf aux entrées naturelles.
La poussière fine épaisse parfois de 10 cm est impropre. Nous ressortons noirs comme des mineurs… d’une poussière de minerai métallique vaguement grasse qui s’insinue partout.
Le décrassage est l’autre effort de fin de journée, mais une douche de fortune nous rend la vie drôlement plus facile.
Nous amenons nos amis Kirghizes sous terre pour une initiation speleo et une visite touristique. Svetlana la cuisinière nous enchante avec ses spécialités locales, hier on a découvert les « rouliettes » sortes de croissant cuits à la vapeur.