Une nuit trop courte pour se reposer vraiment… On consacre la matinée à l’installation d’une douche et des latrines, la préparation du matériel collectif, le trempage des cordes, le rangement… Après le déjeuner, amusante polémique sur l’heure (certains d’entre nous ont leur montre GPS sur l’heure de Bishkek d’autre sur l’heure du Tajikistan à trois kilomètres de là). Pour se donner rendez-vous c’est compliqué et ce soir l’heure a à nouveau changé sur les téléphones et les ordinateurs …
L’après-midi est consacré à la topographie de Kan-i-Gut. 500 m de fait, beaucoup de poussière, fine comme de la cendre, sur une dizaine de centimètres d’épaisseur. Une autre partie de l’équipe a prospecté en surface. Elle a rencontré 3 serpents aujourd’hui, ce qui est beaucoup. Le biologiste de Bishkek nous a demandé d’être prudent avec les araignées, c’est une année à veuves noires (10 morsures de serpent à sonnette dans une seule injection de venin de veuve). On s’attendait à des bêbêtes à 8 pattes, pas à des rampantes